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Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant de Lilia Berrahou, pharmacienne qui s’est récemment installée à La Canourgue avec l’appui de Lozère Nouvelle Vie. 

C’est à l’approche de ses 48 ans que Lilia a fait le choix de la Lozère, département auquel l’INSEE attribue le numéro 48. Un simple hasard ? Un heureux signe du destin ? Qu’importe, car l’essentiel est que l’histoire soit belle. Rembobinons donc un peu, et reprenons le récit du début. Printemps 2023 : Lilia est pharmacienne à Cauterets, dans les Hautes-Pyrénées, depuis 4 ans. Elle ne s’en cache pas : l’endroit est magnifique, « c’est vraiment un tableau » nous dit-elle. Mais vivre dans une station de sports d’hiver, à l’année, présente un certain nombre de contraintes (enclavement, sur-fréquentation…), qui ne lui conviennent plus. Elle décide alors de s’octroyer une pause durant l’été. Et elle se pose alors « la » question fatidique : « Où est-ce que tu verrais tes attaches ? Où est-ce que tu t’es sentie bien ? ». Et vous le voyez venir, la réponse tient en un mot : la Lozère !

Le 29 juillet, c’est précis, Lilia fait un premier pas concret vers sa nouvelle vie, en contactant le dispositif Lozère Nouvelle Vie. Rendez-vous est pris avec une conseillère du Département, qui lui propose deux postes de pharmacien(ne) dans la Vallée du Lot : l’un à Mende, l’autre à La Canourgue. Lilia, elle, connaît surtout le secteur des Cévennes. Elle se prête néanmoins au jeu des entretiens et des rencontres, et a un vrai coup de cœur pour l’officine et le village de La Canourgue, aux portes de l’Aubrac : « une merveilleuse découverte ! ». Le contrat est signé courant septembre, le logement trouvé dans la foulée par l’entremise de ses nouveaux employeurs. En octobre, elle emménage ainsi avec son compagnon Frederik, lequel est mis en relation par France Travail Mende avec plusieurs organismes d’aide à la personne… et prend ses fonctions en décembre ! Une affaire rondement menée 🙂

De sa nouvelle vie professionnelle, Lilia apprécie la proximité avec la patientèle, les relations riches qu’elle peut nouer avec les habitants du village. Côté perso, elle s’est découvert une nouvelle passion pour l’aquarelle. Après avoir patienté pendant de looongs mois au fond d’un tiroir, la palette offerte par son conjoint la suit désormais partout. « La beauté de la Lozère, tous ses coins et ses recoins, ses villages, tout est une inspiration à dessiner ! » nous confie Lilia. Peut-être la croiserez-vous d’ailleurs au détour d’un de ces villages, qui n’ont de cesse de l’éblouir avec leurs bâtisses de pierre et leurs toits de lauze… ou sur un chemin de randonnée – une autre de ses passions. Ou peut-être pas, car les sentiers sont si nombreux, qu’il est possible de marcher durant des heures sans croiser personne, et ainsi de « se perdre dans la rêverie », de s’évader pleinement. Un autre atout du département !

À l’heure de conclure l’interview, Lilia est bien embêtée pour nous partager UNE bonne adresse. Car à ses yeux, les bonnes adresses se nichent partout, et jusque dans les endroits les plus… insolites ! « Prenez la nationale, vous serez émerveillés ! », nous déclare-t-elle ainsi le sourire aux lèvres. Et pour celles et ceux qui se demanderaient si la Lozère est faite pour eux, s’il y trouveront leur place, Lilia se veut rassurante : certes il y a toujours une histoire derrière l’attachement à un territoire… mais les histoires se construisent. À La Canourgue, Lilia et Frederik ont déjà commencé à écrire la leur. Et vous conviendrez sans mal que le premier chapitre est pour le moins réussi et prometteur !

Delphine a repris l’unique restaurant de Grandvals, sur l’Aubrac, avec l’appui de Relance-Occtav, le partenaire du réseau Lozère Nouvelle Vie spécialisé dans la transmission d’entreprises. Découvrez son témoignage inspirant… et changez de vie à votre tour !

Vous êtes adepte de cuisine maison, à déguster dans un cadre chaleureux, authentique et animé ? Après une session détente à la station thermale de La Chaldette, ou une balade vivifiante à la Cascade du Déroc, venez à Grandvals, au cœur de l’Aubrac, découvrir le « Gard O’Brac », restaurant repris par Delphine Sanchez il y a deux ans !

Gardoise d’origine, Delphine tombe sous le charme de la Lozère lors de ses nombreuses vacances dans notre département. Après avoir exercé plusieurs années dans le domaine de la restauration, en salle comme en cuisine, elle monte un food-truck avec sa sœur dans le Gard, avant de se lancer en solo en Lozère. Son envie ? Poursuivre la restauration, mais en zone rurale, avec un rythme de travail différent : « Ici je travaille avec une clientèle d’habitués, tout le monde se connaît, c’est plaisant ! ».

Delphine découvre l’appel à candidature communal pour la reprise du bar-restaurant de Grandvals, seul commerce du village, en faisant des recherches sur le site Relance-Occtav. Un conseiller Relance lui présente l’offre, son contexte territorial, et organise une rencontre avec la municipalité. Delphine a un vrai coup de cœur pour le restaurant, il coche toutes les cases !

Un accompagnement à la reprise est alors enclenché avec un conseiller de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Le projet est aussi soutenu par Initiative Lozère, via l’attribution d’un prêt d’honneur. Pour le montage du prévisionnel, puis le suivi de l’activité quotidienne de son entreprise, Delphine s’appuie par ailleurs sur les compétences d’un comptable. De son côté, la municipalité facilite l’installation de Delphine en l’aidant dans sa recherche de logement et en la mettant en relation avec les habitants de la commune. En quelques mois, elle s’installe ainsi en famille sur l’Aubrac !

Après deux années (et deux hivers ! 🙂) passés sur le territoire, Delphine se sent totalement intégrée, tant sur le volet professionnel que personnel. Et même si le restaurant lui laisse peu de temps libre, elle résume son installation à un condensé de « convivialité, bonheur et ambition ! ». Ambition qu’elle développe en continu : pour preuve, il est désormais possible de retrouver les bons petits plats de Delphine dans un distributeur situé Place du Foirail à Nasbinals, ou encore, de lui commander de délicieux gâteaux d’anniversaire. À bon entendeur…

Pour réserver votre table au Gard O’Brac : 07 86 54 43 23

Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant du Dr Didier Benkemoun, médecin généraliste qui a rejoint la maison de santé du Collet-de-Dèze avec l’appui de la mission Démographie médicale au Département de la Lozère. 

La Lozère, le docteur Benkemoun en était aux antipodes. Et pour cause, vivant et exerçant dans le Nord, à quelques 880 kilomètres de la Lozère, rien ne le prédestinait à rejoindre un jour l’équipe de la maison de santé pluriprofessionnelle Collet-de-Dèze / Pont-de-Montvert / Vialas (CPV pour les intimes). Rien ? Enfin presque ! Car le médecin avait une passion : la randonnée. Et une autre : les ânes ! Or, quel meilleur cadre que les Cévennes pour s’adonner aux plaisirs de la marche ? Quel meilleur itinéraire que le Chemin de Stevenson pour vadrouiller avec femme, enfants et ânesse ? C’est ainsi que le Dr Didier Benkemoun s’est pris de tendresse pour ces vallées secrètes et leurs crêtes bleutées…

Au cours d’une de ses aventures lozériennes, appréhendant peut-être déjà le blues du retour (bien moins agréable que le blue des Cévennes !), notre docteur a pianoté « médecin en Lozère » dans son moteur de recherche. Tout simplement. « Et je suis tombé sur le site Lozère Nouvelle Vie » précise-t-il. Là, c’est tout un monde d’opportunités qui s’est offert à lui. Un nouvel horizon, presque aussi dégagé que la vue depuis le Pic de Finiels par une belle journée d’été 😉 Mis en relation avec la mission Démographie médicale du Département de la Lozère, il a pu commencer les démarches pour trouver le lieu, et surtout l’équipe, qui l’accueilleraient pour sa deuxième partie de carrière.

Et c’est donc finalement sur le Collet-de-Dèze qu’il a jeté son dévolu. Lui habitué à un exercice plutôt solitaire, il y a trouvé un environnement dynamique, stimulant, et des projets novateurs créant des ponts entre santé et social. Des ponts solides, comme les Cévennes savent les faire pour enjamber leurs nombreuses rivières ! Autre nouveauté pour notre praticien : la médecine d’urgence. Formé dès son arrivée, il est venu renforcer les rangs des MCS, les « médecins correspondants SAMU ». Une belle occasion aussi, pour lui, de rencontrer ses confrères lozériens. Et c’est d’ailleurs aussi cette proximité qu’il apprécie : « Ce qui est attachant, c’est que le fait que beaucoup de gens se connaissent. Les relations avec les tutelles, l’ARS, la sécurité sociale, sont hyper plus faciles ! »

Quand la journée se termine, il n’est pas rare de croiser le Dr Benkemoun sur son vélo, une autre de ses activités favorites. Quelques coups de pédale (ça grimpe !), et il rejoindra son épouse et leur mas, à 8 km de la maison de santé. « C’est un cadre de vie idéal » nous confie-t-il. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il est prêt à le partager ! Avis à tous les médecins ou futurs médecins qui liront ces lignes, une « bonne équipe sympathique » vous attend à la MSP Collet / Pont / Vialas. Avec, en prime, un accompagnement pour votre installation (ou rempla, stage…) par la mission Démo Méd du Département de la Lozère. Alors, n’hésitez pas à pianoter « médecin en Lozère » sur votre téléphone. Ou tout simplement à faire un tour par ici… À bientôt !

 

Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant d’Alexis Blanc, qui s’est récemment établi en Lozère avec l’appui du réseau Lozère Nouvelle Vie !

Du haut de ses 36 ans, Alexis Blanc était Montpelliérain depuis toujours. Mais c’est pourtant bien en Lozère qu’il a fait le choix d’exercer un métier un peu mystérieux : I.P.A. Alors non, il ne s’agit pas d’un style de bière, mais d’une profession paramédicale qui a vu le jour il y a quelques années seulement : Infirmier en Pratique Avancée. Grâce à deux années d’études supplémentaires par rapport à un cursus classique d’infirmier, l’I.P.A. se voit octroyer davantage de compétences, notamment pour le suivi des maladies chroniques. Un vrai atout pour les médecins avec lesquels il collabore, et pour les patients qu’il accompagne !

Fraîchement diplômé, Alexis s’est mis à la recherche d’un environnement propice à l’exercice de son métier. Souhaitant en outre quitter le milieu urbain pour offrir une vie plus sereine à sa famille, c’est tout naturellement qu’il a pris contact avec Lozère Nouvelle Vie en novembre 2020. La Lozère, il la connaissait un peu, ayant notamment traversé les Cévennes sur les pas de Robert Louis Stevenson. Mais c’est finalement sur la petite ville de Langogne qu’il a jeté son dévolu. « Sur Langogne, il y a vraiment tout ce qui est nécessaire… et donc, le bon plan, c’est Langogne quoi ! » déclare-t-il ainsi (tout en précisant que sa famille a un petit faible pour la Boulangerie du Vieux Pont…).

Côté pro, Alexandre a rejoint l’équipe dynamique de la maison de santé du Haut-Allier. Forte de 12 professionnels aux expertises complémentaires (médecins généralistes, kinés, psychologue, sage-femme, orthophoniste…), elle assure un parcours de soins coordonné à ses patients. Côté perso, la famille s’est récemment agrandie, avec l’arrivée d’un deuxième enfant. Des enfants qui profitent du bon air lozérien, mais aussi d’un cursus scolaire de qualité. « L’école est vraiment bien équipée », nous confie Alexis. « Ils font des sorties et des activités qui sont vraiment intéressantes, et en plus, ils ont un nombre d’élèves par classe qui permet d’avoir de bonnes conditions d’enseignement ! »

Maria et Éric ont récemment repris l’unique commerce d’un petit village dans les Cévennes lozériennes, avec l’appui de Relance-Occtav, le partenaire du réseau Lozère Nouvelle Vie spécialisé dans la transmission d’entreprises. Découvrez leur témoignage inspirant… et changez de vie à votre tour !

Maria et Éric, originaires de l’Hérault, avaient envie de changement, autant géographique que professionnel. Après avoir acquis une solide expérience dans l’hôtellerie et la restauration, le couple souhaitait allier projet de vie et projet pro. Maria et Éric désiraient travailler main dans la main, ensemble et pour eux. À la recherche d’une gérance dans le milieu de la restauration, ils prospectaient des offres sur internet.

Début mars, Éric découvre un appel à candidatures pour la prise en location-gérance d’un restaurant, bar et épicerie sur le site www.relancecevennes.fr. Cette offre aiguisa sa curiosité, alors, il prit contact avec le dispositif Relance – Occtav Gard-Lozère. Cet échange lui permit d’obtenir divers renseignements, notamment, sur le département de la Lozère, le village de Saint-Martin-de-Boubaux, l’établissement et son histoire. Cet appel à candidatures était porté par la commune, propriétaire des murs, elle souhaitait mettre en gérance l’unique commerce du village. Après avoir obtenu ces différentes informations, Éric avait besoin de découvrir l’établissement de ses propres yeux !

Le couple s’est rapproché de la mairie de Saint-Martin-de-Boubaux afin d’organiser une visite. Cette dernière a répondu à leurs interrogations, mais a engendré de nouvelles questions, car il s’agit d’un réel changement de vie, une deuxième visite s’impose ! Celle-ci permet de mieux se projeter, ils en profitent pour visiter le logement de fonction, inclus dans l’offre.

Après mûres réflexions, après avoir pesé le pour et le contre, évalué les opportunités et les risques, Éric et Maria se rendent à l’évidence… Ce lieu répond en tout point à leur projet : être proche de la nature, dans un petit village, où ils pourraient travailler ensemble et faire de cet établissement un lieu convivial et familial. Leur décision est prise, ils transmettent le dossier de candidature à Relance – Occtav… Quelques jours plus tard, le maire du village annonce que leur candidature est retenue ! Ensuite, cela va très vite, Éric et Maria quittent leurs emplois et aménagent mi-mai en Lozère.

Très bien accueillis, ils rencontrent les habitants du village et des hameaux aux alentours. À l’écoute, ils essaient d’identifier les besoins de chacun afin de pouvoir y répondre au mieux. Ils rencontrent également leurs futurs partenaires et fournisseurs locaux, pour offrir une restauration de qualité avec des produits frais.

Ouvert depuis fin mai 2023, Maria et Éric proposent une cuisine maison et traditionnelle. Le restaurant – bar et épicerie, rebaptisé par le couple « La Terrasse du Galeizon », se trouve au centre du village et représente aujourd’hui un lieu d’échange et de partage. Maria et Éric vous accueillent dans leur restaurant – bar et épicerie, à St-Martin-de-Boubaux, alors venez nombreux !

Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant de Laetitia et Kevin Vigier, qui se sont récemment installés en Lozère, avec l’appui du réseau Lozère Nouvelle Vie !

La Nièvre, Laetitia et Kevin y vivaient heureux avec leur fils, Nelson, et leur chien. Mais il y avait un « mais » ! Le couple avait soif de nouveauté, et notamment de paysages plus vallonnés. Leurs weekends et vacances en Lozère les ont convaincus que c’est LÀ qu’ils souhaitaient s’établir. Ils ont donc pris contact avec Lozère Nouvelle Vie en juillet 2022, en complétant un formulaire sur : lozerenouvellevie.com/formulaire. Quelques mois de plus pour mûrir leur projet… et en janvier 2023, période de bonnes résolutions, tout s’est accéléré !

Mis en relation avec Pôle Emploi Mende, Laetitia et Kevin ont commencé à candidater, elle en tant qu’aide médico-psychologique et lui comme chauffeur poids-lourds. Pour faciliter leurs recherches, Lozère Nouvelle Vie les a par ailleurs conviés au salon TAF (Travail – Avenir – Formation) de Mende, en mars. Motivés et expérimentés, ils n’ont eu aucun mal à trouver du travail, le secteur médico-social tout comme celui du transport offrant de nombreuses opportunités professionnelles en Lozère. Laetitia a ainsi décroché un poste à la Maison d’Accueil Spécialisée de Booz, et Kevin chez le transporteur Cabiron & fils.

Côté logement, la chance leur a souri un peu plus tard, grâce au bouche à oreille. La famille avait fait le déplacement depuis la Nièvre pour visiter un appartement, qui s’est avéré peu adapté à leurs besoins : pas de jardin, et donc pas d’espace pour gambader pour leur chien. Mais surprise : le propriétaire connaissait quelqu’un, qui cherchait à louer sa maison. Ni une, ni deux, une visite est organisée, et la maison est trouvée !

C’est donc dès le mois de mai que la famille a pu commencer sa nouvelle vie en Lozère, à La Canourgue, souvent surnommée la « petite Venise lozérienne » ! Comme tout nouveau départ, un temps d’adaptation fut nécessaire : à Nelson pour se créer un nouveau cercle de copains ; à Laetitia pour exercer son métier dans un environnement différent. Mais quelques mois plus tard, l’essai est transformé : toute la famille peut profiter de l’air pur de la Lozère et de ses paysages à couper le souffle. Sans oublier, de l’hospitalité des Lozériens : « Les Lozériens sont VRAIMENT accueillants ! On ne s’attendait pas à être aussi bien ! » nous confient-ils…

Dernière étape pour le couple : intégrer la caserne de La Canourgue, en tant que sapeurs-pompiers volontaires. Un bel engagement au service des Lozériens et des Lozériennes, et une occasion supplémentaire de faire de belles rencontres !

Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant d’Aimelyne et Cédric Bouzin, qui ont récemment repris un magasin de sport en Lozère, avec l’appui du réseau Lozère Nouvelle Vie !

Pour Aimelyne et Cédric, tout a commencé au détour d’une discussion en famille. Après un énième séjour dans les Cévennes, un retour aux sources pour Aimelyne qui a passé plusieurs années dans le Gard avant de s’installer dans les Deux-Sèvres, leurs proches ont eu cette petite phrase : « Vous venez toujours dans les Cévennes, pourquoi vous ne voulez pas venir y vivre ? » Il n’en fallait pas plus pour que l’idée commence à germer dans la tête du couple… Lui travaillait alors pour des enseignes de sport, elle en tant que secrétaire de direction. Et pourquoi pas reprendre un commerce d’articles outdoor en Lozère ?

Ni une, ni deux, les voici sur le site de SOS Villages, qui les mettra en relation avec Relance-Occtav, service interconsulaire dédié à la reprise d’entreprise, et membre du réseau Lozère Nouvelle Vie. En octobre 2021, Relance leur propose de visiter le magasin Tuff’s Aventure, à Florac. Et là, c’est le coup de foudre ! Tout dans ce magasin leur plaît : l’emplacement à mi-chemin entre l’Office de Tourisme et la place du marché ; les produits proposés par les cédants (vêtements et articles de sport) ; la superficie. Pour couronner le tout, le courant passe immédiatement avec les cédants du fonds de commerce, la famille Tuffery – celle-là même qui produit des jeans « made in Lozère » depuis 1892.

Aimelyne et Cédric se lancent alors dans le montage des dossiers, une tâche chronophage, mais pour laquelle ils peuvent compter sur l’accompagnement de la Chambre de Commerce et d’Industrie, et d’Initiative Lozère. « Ils nous ont mâché le travail » confie Aimelyne. « S’ils n’avaient pas été là, je crois qu’on serait encore en train de faire les papiers ! ». Les cédants ne sont pas en reste, donnant de leur personne pour assurer une transition en douceur : « La famille Tuffery, ils connaissent beaucoup de monde, puisqu’ils sont là depuis… toujours [rires], et ils nous ont beaucoup présentés. On a aussi pu passer toutes nos commandes avec Jean-Pierre Tuffery, il nous a fait rencontrer tous les fournisseurs ! »

C’est donc dans un magasin bien achalandé, et le sourire aux lèvres, que Cédric et Aimelyne ont pu accueillir leurs premiers clients en avril 2023. Et pendant qu’ils développent leur activité, à seulement 200 mètres de leur maison (un vrai luxe que de pouvoir laisser la voiture au garage !), leur fils de 5 ans s’éclate à l’école, où l’enseignement fait la part belle à la découverte de la nature. « On est arrivés volontairement en avril, pour qu’il y ait une période d’adaptation avant les grandes vacances. Et en fait, il s’est tout de suite senti à l’aise et chez lui à l’école ! » nous indique Cédric. En bref, un changement de vie validé par toute la famille !

Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant de Christiane Pinaud, qui a récemment repris un commerce en Lozère avec l’appui du réseau Lozère Nouvelle Vie !

Originaire de la région toulousaine, Christiane Pinaud a un parcours professionnel riche et varié. Après un BTS en construction mécanique, elle a en effet occupé plusieurs postes dans la grande distribution, passant de vendeuse en rayon photo-hifi, à responsable de rayon charcuterie et fromage à la coupe, puis responsable de magasin à hauteur d’un jour par semaine ! Souhaitant donner un nouveau souffle à sa carrière tout en optant pour un  cadre de vie verdoyant, ses pas l’ont conduite vers la Lozère, en 2021…

C’est d’abord au Collet-de-Dèze, dans les Cévennes, qu’elle a posé ses valises pour quelques jours de vacances. Séduite par les paysages lozériens, elle est revenue, cette fois-ci sur la façade ouest du département, avec pour mission de trouver un commerce à reprendre. « En se promenant, on est montés jusqu’à Nasbinals pour voir une épicerie à vendre. Quand on est redescendus, on s’est arrêtés à St-Germain-du-Teil. Et on est tombés amoureux du coin. » Le hasard fait bien les choses, car quelques temps plus tard, Christiane a appris que l’épicerie-boulangerie du village était à vendre !

Ni une, ni deux, Christiane s’est rapprochée de la mairie, propriétaire des murs. Mais aussi de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, membre du réseau Lozère Nouvelle Vie, qui l’a mise en relation avec Initiative Lozère, le Département ou encore France Active. Autant d’acteurs qui lui ont permis de trouver rapidement son premier logement, et d’être accompagnée dans toutes les étapes de sa reprise d’activité. À ceux qui hésitent à se lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat, Christiane se veut d’ailleurs rassurante : « Ils trouveront toujours les aides qu’il faut pour arriver au but. Parce que moi, j’ai toujours été salariée, je n’ai jamais eu une entreprise à moi, mais j’ai trouvé toujours de bons conseils. »

Après une année complète aux manettes du PROXI de St-Germain-du-Teil, Christiane ne regrette pas d’avoir sauté le cap, bien au contraire ! Au quotidien, elle apprécie le luxe d’aller au travail à pied, la vue dégagée depuis la fenêtre de son commerce, et la gentillesse des habitants : « On a été accueillis les bras ouverts, on sait qu’on peut compter sur eux. » Bonus non négligeable, l’épicerie tourne à plein régime : « Je suis satisfaite de l’activité, car les clients sont restés. Je n’ai pas perdu de chiffre ! ».

Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant de Nathalie Fugardi, qui s’est récemment établie en Lozère avec l’appui du réseau Lozère Nouvelle Vie !

Chargée d’entreprises au sein d’agences Pôle Emploi, Nathalie Fugardi a longtemps arpenté la France, suivant son mari militaire, Olivier, au gré de ses affectations. Ces cheminements les ont finalement conduits à Clermont-Ferrand, où Nathalie exerçait dans une des agences Pôle Emploi de la ville, tandis que son mari a pu faire ses premiers pas de retraité. Mais le couple avait soif de nature, et s’évadait régulièrement à 2h de route de là : près de Marvejols, en Lozère ! C’est ainsi qu’ils sont tous deux tombés amoureux du département… et qu’ils ont peu à peu mûri le projet de s’y installer.

L’épidémie de COVID ne fera que renforcer leur détermination de quitter la ville au profit de la campagne. « Période COVID, on était à Clermont, à 14 km du [volcan du] Puy-de-Dôme. Et de ne pas pouvoir sortir, d’être limités sur les 10 km, c’était très frustrant. » C’est ainsi que Nathalie s’est positionnée auprès de l’agence mendoise de Pôle Emploi, et bingo, sa candidature a été retenue ! Il ne restait plus à Nathalie et Olivier qu’à trouver un logement. Et si possible, une maison en pleine nature…

« C’est un de mes futurs collègues qui m’a parlé du site Lozère Nouvelle Vie, et m’a invitée fortement à créer mon dossier. Et donc c’est Marina qui m’a appelée pour sécuriser ce que je recherchais. La recherche s’est faite quand même relativement rapidement, puisqu’au bout d’un mois j’avais un contact avec un propriétaire, et on a ainsi pu trouver notre logement qui se situe à une vingtaine de kilomètres de Mende ». Et devinez quoi ? La nature commence devant leur porte, ils peuvent même admirer le Truc du Balduc depuis leur chambre 😉

Outre la nature, les grands espaces, la sérénité, Nathalie apprécie le nouveau périmètre de ses missions. En effet, avec une population de seulement 76 000 habitants, et un taux de chômage parmi les plus faibles de France, la Lozère compte une seule agence Pôle Emploi (alors même qu’il y en a plusieurs dans la seule ville de Clermont-Ferrand !). « On se retrouve à Mende, une seule agence et pour tout le Département, ce qui nous permet d’avoir une plus grande amplitude » nous confie-t-elle…

Installez-vous confortablement et découvrez le témoignage inspirant de Valérie Valent, qui a récemment créé son atelier de couture en Lozère avec l’appui du réseau Lozère Nouvelle Vie !

Originaire de Montpellier, Valérie Valent a longtemps vécu dans le nord de la France, où elle travaillait en tant qu’enseignante à l’ESMOD, 1ère école de mode française. Souhaitant se rapprocher de sa famille, elle a dans un premier temps acheté une résidence secondaire à Marvejols, avec son conjoint. Quelques années plus tard, prenant conscience du potentiel de développement d’un atelier textile en Lozère – « Y a un potentiel de dingue ! » s’exclame-t-elle -, elle a fait le grand saut, et s’est installée dans le département !

Atelier Maletine a ainsi ouvert ses portes en juin 2021, proposant des cours de couture, des stages de modélisme, de la création sur-mesure. Depuis novembre 2022, l’atelier est également centre de formation.

Pour son installation, Valérie a bénéficié d’un accompagnement par le réseau Lozère Nouvelle Vie, à toutes les étapes de son projet. Elle a notamment été mise en relation avec le PETR Pays du Gévaudan, la Mairie de Marvejols, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, Pôle Emploi Mende ou encore Initiative Lozère. « Y a quand même cette proximité qui fait qu’on se sent rassurés. En fait, on se sent un peu privilégiés ! » nous confie-t-elle.

Avec près de 2 ans de recul, Valérie est convaincue d’avoir fait le bon choix. « Je ne m’imaginais pas que ça allait fonctionner autant ! ». Parmi les clés de la réussite, outre l’accompagnement à l’installation, elle cite l’accueil des Marvejolais qui l’ont rapidement intégrée à la vie locale (elle est notamment membre de l’association des commerçants), le caractère inspirant de la nature lozérienne, qu’elle intègre dans certaines de ses créations textile… et l’audace. « Il faut arrêter d’avoir peur ! ».