Caroline Gaillard

«  Depuis presque 20 ans, je sillonne les routes de ce beau département pour aller à la rencontre d’habitants, qui tous dans leur domaine, ont la passion chevillée au corps. Mes confrères du sud s’étonnent de ma longévité sur ce territoire… S’ils savaient le plaisir à y vivre et y travailler ! »

Responsable de l’agence Midi Libre Mende depuis 13 ans, Caroline Gaillard est arrivée en Lozère en 1998, pour suivre son mari fonctionnaire de l’Education nationale. Originaire de la région lyonnaise, elle avait travaillé pendant cinq ans à Limoux, dans l’Aude et touché du doigt la ruralité viticole.

Chaque jour, au fil de reportages sur le terrain, dans ces merveilleuses régions qui forment le puzzle de la Lozère, elle va à la rencontre de ses habitants. Derrière chacun, une histoire, celle d’un Lozérien, de souche ou de cœur, passionné par son pays, son métier ou ses activités ; tous façonnés par ce pays, ce métier et ces activités ; tous façonnant ce pays, ce métier et ces activités. Chaque rencontre est une découverte, un partage, un petit bonheur. Stylo à la main, appareil photo en bandoulière ou micro devant elle, elle affectionne de partager avec ses lecteurs ou auditeurs, ces moments authentiques. Photographe amateur, elle a réalisé deux expositions, une première sur le carnaval de Limoux, une seconde sur le monde agricole lozérien ses 15 dernières années.

Jamais lassée ou blasée par ce fabuleux terrain de jeux lozérien, elle a à cœur d’en montrer les spécificités, les difficultés parfois, la richesse et la diversité souvent.

A titre personnel, elle a choisi de rester en Lozère appréciant sa qualité de vie privilégiée pour sa famille, agrandie de deux petits Lozériens nés à Mende !

©Régis Domergue

Jean-Baptiste Tuzet

Jean-Baptiste Tuzet est originaire du village de Recoules de Fumas en Margeride, réputé pour sa tranquillité et son authenticité. Petit-fils de paysan, il a vécu son enfance en Lozère et dans le quartier Latin.Après une solide carrière à Radio France et France Inter, Jean-Baptiste a décidé de réaliser son rêve en fondant Crooner Radio dont il est aujourd’hui le PDG.

Crooner Radio est une radio de grande variété internationale, à vocation nationale, qui émet à Paris, Nice et Monaco et prochainement à Rouen, Nantes, Lille, Strasbourg Lyon et Toulouse, sur le www.crooner.fr ainsi que sur les applis Iphone et Android. Le concept de cette nouvelle radio s’appuie sur une qualité digne du service public, destinée aux urbains des grandes villes, faisant la part belle au côté intimiste, aux inflexions jazzy et aux voix qui swinguent.

De Recoules-de-Fumas, près de Saint-Sauveur de Peyre, il reste à Jean-Baptiste Tuzet des souvenirs édulcorés et bucoliques: « Chez Pépé et Mémé, tous les cousins se retrouvaient le temps d’un été. La fenaison, les grands repas de famille, les enfants qui couraient partout : c’était une époque tout à fait charmante, malheureusement révolue et qui m’aura marqué pour toujours ».

Jean-Baptiste a toutefois des projets ambitieux pour la Lozère : « Mon idée serait de faire du territoire un lieu de villégiature haut de gamme. Parce qu’avec tous ses atouts, oui la Lozère est accessible à tous, mais elle va séduire ces urbains chics et exigeants qui veulent des destinations naturelles et dignes d’un décor de cinéma ».

©Régis Domergue

Laurent Dubernais

Passionné de randonnée et de moto, Laurent a découvert en Lozère le moyen de satisfaire sa passion et le développement de son entreprise à l’international. Cette nouvelle aventure est possible après 10 ans dans de grosses structures internationales.

Laurent prévoit de renforcer ses positions en Europe et en Amérique du Nord, à travers de nouveaux bureaux en Italie, en Allemagne, en Grande-Bretagne et au Canada. La nouvelle page qui s’ouvre pour ce fleuron local du numérique prévoit en effet que le site lozérien en reste le centre névralgique.

La recherche et développement et la production reposent sur la solidité de l’équipe en place et la qualité des partenariats locaux.

©Régis Domergue

 

Retrouvez le témoignage de Laurent à l’occasion des 10 ans de Lozère Développement

Michel Roche

Ses racines : Margeride par son père, Châteauneuf de Randon, Laubert et Montbel ; Grand-père petit agriculteur à Villesoulle, où il a passé toutes ses vacances enfant et ado Mont Lozère et vallée du Lot par sa mère : Grand-père, Durand d’Oultet ; grand-mère, Chaptal de Nojaret (ligne directe de Michel, frère de Jean Antoine). Sa maman est née à la ferme de Chapieux.. Propriété de la famille Chaptal. Après ses études à Montpellier, sa vie professionnelle s’est entièrement déroulée en Lozère, par le développement d’un cabinet d’assurances et la création d’emplois, avec un engagement bénévole fort dans les activités publiques et associatives. Cet amoureux de la Lozère ne se déplace jamais, au cours de ses sorties sans son appareil photo.

Il aime partager ses émotions en organisant des randonnées pédestres et faire aimer les paysages au cours des saisons.

C’est tout naturellement que, riche de plusieurs milliers de photos, il veut en faire profiter le plus grand nombre en publiant des ouvrages. Mais à chaque fois, il les édite au bénéfice d’une association. Pour le premier, La Lozère au fil de mes pas, les bénéfices de la vente ont été reversés au comité 48 de la ligue contre le cancer; pour le deuxième, En Lozère, 30 randonnées pour les familles, aux Restos du Cœur; pour le troisième, Lozère, les plus belles randonnées avec Guy Blanc, à la société Saint-Vincent-de-Paul.

Pour son 4e ouvrage intitulé « La Lozère de mes randonnées », les recettes seront reversées au comité 48 de la Ligue contre le cancer. Il a aussi créé un DVD de 100 randonnées en Lozère, entièrement offert (avec l’aide de la Lozère Nouvelle) au secours populaire et au secours catholique. Auteur de plusieurs guides de randonnées en Lozère, Michel Roche se nourrit de découverte et de partage.

Son souhait? « Etre utile d’abord à mon département que j’adore, être utile à des gens qui ont envie de le découvrir, et pourquoi pas être utile, grâce à ça, en aidant des gens qui sont en galère quelque part dans mon département« , confie-t-il.

©Régis Domergue

Pome Castanier

Après une enfance en Afrique de l’ouest et des études à Aix en Provence et Montréal, Pome a voulu s’’installer, planter ses racines.

La Lozère, berceau de sa famille est alors apparue comme l’évidence.

C’est ainsi qu’à 24 ans, elle a pris la décision de reprendre Mercorne, petite entreprise familiale créée deux ans plus top par son père et son frère, spécialisée dans l’importation de cornes (en provenance d’Afrique) pour fournir le marché des manches de couteaux.

Choisir d’installer la société à Langogne n’a pas été guidé par des motivations logistiques ou économiques mais par l’attachement à ce territoire; un choix de vie avant tout.

De la diversité des matières et couleurs…

Lorsque qu’elle a rejoint la société, en 1994, son objectif était de développer la gamme des matériaux proposés et d’accroître la présence commerciale. Mercorne a d’abord intégré des matériaux naturels, choisis pour leur esthétique et/ou leur qualité mécanique : l’offre s’est étoffée de multiples essences de bois originaires du monde entier, puis est venu le temps de l’os, des minéraux, des bois de cervidés ou encore de l’ivoire de mammouth fossile.

Mercorne offrait également des matières composites achetés mais était alors dépendants de fournisseurs.

Bridée dans sa créativité, dans son envie de concevoir des nouvelles matières, Pome a consacré beaucoup d’énergie à l’acquisition de machines et de savoir-faire pour produire de nouveaux matériaux. Ainsi Mercorne est devenu producteur et un véritable creuset d’invention et de création de matériaux. Mercorne est entrée dans l’ère du bois stabilisé (bois densifié) « made in France » et même « made in Lozère » (une grande fierté !), dans l’ère des inclusions sur mesure de plumes ou de tissus, de la moelle de cerf stabilisé et de tout ce qui se prépare…

Chaque année un budget considérable est consacrée à la recherche et au développement, et ce notamment grâce aux aides essentielles de l’état et des collectivités, toujours très attentives à ce genre d’initiatives, et surtout en Lozère.

De la variété des clients …

Pome s’est également attachée à développer la présence commerciale de Mercorne en participant à plus de 15 salons de coutellerie dans toute l’Europe.

Faisant partie de la toute première vague des sociétés ayant un site internet, Mercorne propose une boutique virtuelle assez originale qui ne propose que des pièces uniques. Aujourd’hui ce sont prés de 10 colis par jours qui sont expédiés dans le monde entier. Mercorne est le leader Européen sur le marché des matériaux pour les manches de couteaux.

« Ma vie est en Lozère, avec mon compagnon qui a choisi de venir travailler dans l’entreprise il y a dix ans … Notre vie est à Langogne, qui a vu grandir nos enfants … Cette vie Lozérienne faite de calme, d’amitiés et d’espaces est notre luxe. » Beaucoup de nos connaissances ont des vies aussi trépidantes que les nôtres mais ce rythme dans une petite ville de Lozère est tellement plus serein et doux .

©Régis Domergue

Romain Paulhan

Romain Paulhan restera un éternel enfant .…

Nele 16 avril 1988, bercé au pied du mont Lozère , le jeune homme a depuis développé une relation fusionelle avec son territoire et les pentes du sommet de Finiels.

Le jeune garçon du bleymard, Popo pour les intimes, a grandit sur les traces d’un papa enduriste de haut niveau et c’est à l’âge de 14 ans qu’il se découvre une passion pour la compétition de VTT descente.

Quelques années plus tard, sacré Champion de France élite de VTT descente 2010, c’est la consécration pour le jeune pilote lozerien. Depuis il parcourt les 4 coins du monde pour pratiquer avec un engagement intense sa raison de vivre tout en véhiculant les valeurs fortes du sport.

Surdoué dans toutes les pratiques auxquelles il s’est essayé, touche à tout génial sur un 2 roues, Romain n’en reste pas moins un garçon humble, généreux et très reconnaissant de la terre qui l’a vu naître et grandir. Diplômé d’un brevet d’état de cyclisme, il transmet aujourd’hui aux jeunes passionnés son amour pour le vélo de montagne et son attachement à la Lozère.

 

©Régis Domergue

Sébastien Kuhn

Sébastien, coordinateur de l’association Rudeboy Crew, est un acteur culturel dynamique, créatif et entrainant !

Depuis sa création en 2004, le Rudeboy Crew a largement évolué. La volonté qui l’animait à ses débuts, organiser le Festi’val d’Olt et bon nombre de concerts dans toute la Lozère, s’ est concentrée sur le développement culturel du territoire qui l’a vue naître. En travaillant désormais à l’année au plus proche des habitants, le Crew a muri, s’est professionnalisé et s’est largement féminisé.

Sa volonté actuelle : faire vivre un secteur très rural autour de projets culturels innovants en lien avec son événement phare qu’ est le Festi’val d’Olt, promouvoir les rencontres et les découvertes, développer les résidences d’artistes, les musiques actuelles et les arts de la rue en lien avec les paysages, le patrimoine, bref ce qui fait la richesse de notre joli coin de montagnes.

Mais s’il s’est assagi avec l’âge et l’expérience, le Rudeboy Crew n’ a rien perdu de ce qui le meut, à savoir faire en sorte que les publics deviennent curieux et exigeants, le tout dans un souci permanent de convivialité.

Avec des ambassadeurs comme Sébastien et son équipe, la Lozère n’ a pas fini de faire briller son côté artistique !

©Régis Domergue

Julien Tufféry

Créée en 1892, Tuff’s, est la plus vieille marque française de jeans.

La famille Tuffery a su perpétuer son savoir-faire et ses valeurs : made in France, circuits courts, approvisionnement de la toile en région, etc. Julien Tuffery, un Lozérien de 29 ans, a décidé de relever un grand défi en reprenant la marque de jeans de son père et de ses oncles.

Il est revenu vivre en Lozère pour porter ce projet, un héritage lourd quand il s’agit de la plus vieille entreprise française du genre encore en activité.

«J’en parle avec des frissons», jure le jeune homme, baskets aux pieds, coiffure savamment négligée. Julien teste ce jour-là un nouveau modèle.

Plus épuré. Une coupe, plus moderne. Un nouveau départ. «Aujourd’hui, c’est facile à raconter. Le jeans Made in France c’est génial, c’est hype, c’est hipster. Mais dans les années 90 et 2000, à l’atelier, les membres de ma famille étaient considérés comme des marginaux». A Florac, les cadences sont redevenues infernales. La production atteint 4000 exemplaires à l’année.

©Régis Domergue

Laurent Gautun

Laurent Gautun, producteur de « Grands crus d’huiles essentielles ». Ingénieur qualité dans un grand groupe pétrolier durant treize ans, il a voyage dans le monde avant de se lancer dans la création d’Essenciagua, distillerie de plantes pour huiles essentielles sur notre territoire.

Entre Méditerranée et zones de montagnes, au cœur des zones naturelles de production, l’entreprise Laurent a choisi La Lozère et son environnement unique pour y implanter Essenciagua et sa nouvelle « éco – distillerie », singulière dans ce secteur d’activité. Une eau de source de montagne puisée sur la Margeride et l’absence complète de tout traitement chimique de la vapeur viendront renforcer la qualité des produits, crédo de l’entreprise depuis sa création. Les premières plantations et récoltes locales ont déjà été lancées l’automne dernier.

Sur ce site entièrement dédié à la fabrication d’ huiles essentielles et d’hydrolats de haute qualité et biologiques ainsi qu’à la promotion de l’aromathérapie, Essenciagua poursuit le développement de sa gamme, privilégiant l’origine régionale d’une quarantaine de plantes fraîches. Finement dosées, certaines huiles et eaux peuvent être utilisées en cuisine.

Elles donnent aux préparations (plats, desserts ou cocktails) une saveur et une profondeur bien différentes de celles apportées par les épices classiquement utilisées.

La Lozère est une terre essentielle à Laurent, ambassadeur de choix.

©Régis Domergue

Nadège Ressouche

C’est Nadège Ressouche grand sourire qui vous accueille à la ferme Gaec Ressouche.

A la nurserie, on y trouve des petits veaux et des génisses nés sur la ferme ainsi que les vaches qui sont sur le point de vêler. La ferme est autonome tant sur le renouvellement de ses vaches laitières que sur l’alimentation dont une grande partie est produite via les champs de la ferme.

Dans le bâtiment où le fromage prend source, une soixantaine de vaches vaque en totale autonomie entre le dortoir avec matelas de paille confortable, la cantine avec du foin gourmand et enfin l’espace traite où le lait est récupéré pour la fabrication des fromages. Les fromages il y en a plusieurs.

Le produit phare c’est Le Mazet, du nom du bourg où se situe la ferme. Les autres produits sont un fromage frais, un fromage blanc, de la faisselle et même de la confiture de lait. Nadège a lancé aussi la production d’un bleu qui mise sur la douceur et la finesse. Il est tout simplement excellent.

Au mois de juillet, Nadège et Olivier organisent un marché à la ferme : des visites, un repas, un bar à lait, de la musique et des produits des producteurs de la région.

En résumé, si vous voulez goûter des produits d’exception affinés avec beaucoup de gentillesse et de passion, rendez visite à Nadège !

 

©Régis Domergue