La reprise d’une scierie – Valérie Romeira et Jean-Paul Labatut

Expérimenté dans l’univers du bois, Jean-Paul Labatut a entraîné son épouse dans une folle aventure entrepreneuriale : la reprise d’une scierie de 10 salariés dans les Cévennes ! Un projet mûrement réfléchi et accompagné par les acteurs du territoire. 

Capitaliser sur leurs compétences

Après avoir cogéré une entreprise de palettes de 11 salariés et une scierie, Jean-Paul Labatut, passionné par l’univers du bois, a souhaité se lancer un nouveau défi : mettre son expérience entrepreneuriale et technique au service de la reprise d’une scierie. Un projet qu’il a entrepris avec sa compagne, Valérie Romeira, originaire de région toulousaine comme lui.

Par le biais du dispositif Relance-Occtav, leur choix s’est porté sur la scierie FAGES. Reconnue pour son savoir-faire et riche d’une équipe expérimentée, cette entreprise répondait à leurs critères et attentes. Le contact avec les cédants fut très bon dès leur première rencontre : cédants et repreneurs partageaient en effet le même mode de fonctionnement et les mêmes ambitions pour l’avenir de la scierie.

Cette reprise était d’autant plus importante qu’elle a permis d’assurer le maintien de 10 emplois, ce qui représente plus de 10% des emplois salariés sur la commune de Bédouès-Cocurès !

… Avec l’aide des acteurs du territoire

Dans le cadre de cette reprise, M. Labatut et Mme Romeira ont été accompagnés par le service « création-reprise d’entreprise » de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Lozère, et soutenus par Initiative Lozère, qui leur a accordé des prêts d’honneur, ainsi que par la Région Occitanie via l’octroi d’une avance remboursable dans le cadre du Contrat transmission-reprise.

Tous deux ont été ravis de l’accompagnement de l’ensemble de ces partenaires, qui leur ont permis de concrétiser plus rapidement leur beau projet !

Désormais, le travail ne manque pas et la scierie tourne à plein régime, avec notamment une demande grandissante des artisans locaux pour la construction bois. Il ne manque plus qu’à Mme Romeira et M. Labatut de trouver un logement pérenne, pour que leur installation soit finalisée et que l’activité se poursuive durant de nombreuses années…