MERVEILLES DU MONDE
Danse - Musique
Localisation
Adresse
Région
Date(s)
- Le 11/08/2023 à 21h00
-
Description
Géorgie , Inde, Martinique
-
Document
Moyen de communication
Tarifs
Programme
Intitulé | Date(s) - Heure(s) | Lieu | Descriptif | |
GEORGIE | 11/08/2023 |
ENSEMBLE FOLKLORIQUE NATIONAL « KOLKHA » GEORGIE « Kolkha » nous vient de la République de Géorgie, un état qui borde le Caucase et qui s’ouvre sur la Mer noire. C’est aussi le pays le plus luxuriant de l’ancienne union soviétique où les fruits, les palmiers, et les vignes poussent en pleine terre. La Géorgie est devenue un état indépendant même si ces dernières années ont été marquées par de fortes turbulences. Son passé et son histoire sont garants de cette autonomie. Christianisée dès le IV ème siècle, elle resta chrétienne face à la marée orthodoxe venue du nord ou musulmane du sud. Théâtre de multiples invasions, elle n’abandonna jamais, ni sa culture, ni sa langue. Rien n’éteignit jamais la volonté d’indépendance d’un peuple qui fût l’ultime ligne de défense des Russes face aux invasions orientales, ceux-ci trop heureux de trouver ici, des populations assez fières pour mourir pour leur sol. L’Ensemble folklorique national “ Kolkha ”, issu de l’université d’Etat, propose un spectacle populaire qui s’organise autour des grandes fêtes de la vie. Il met en valeur les dates symboliques de la vie chrétienne qui sont prétextes à réjouissances. Spectacle autour de la guerre, des luttes ancestrales entre clans au cours desquelles les hommes manifestent leur force et leur générosité au combat. Les femmes n’en sont pas absentes mais leur douceur, leur grâce, leur manière d’évoluer comme en glissant sur la glace, tranchent distinctement avec la violence des hommes. La musique et le chant accompagnent un spectacle haut en couleurs. Haut, tout court, puisque les danseurs sont d’extraordinaires acrobates. Dans la tradition géorgienne, couteaux enflammés et sabres aiguises mènent la danse aux rythmes des tambours inspiré de la longue tradition de résistance des Géorgiens face aux envahisseurs contre lesquels ils ont dû guerroyer au cours des siècles. Les mouvements des danseurs rappellent les combats livrés contre les puissances voisines désireuses de dominer leur territoire. L'UNESCO a classé au patrimoine de l’humanité, comme chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel, le chant polyphonique et la danse folklorique géorgiens. La troupe a été créée en 1996 et a participé à de très nombreux festivals internationaux. Le label de d’ensemble folklorique national lui a été accordé en récompense de ses très nombreux succès à l’étranger. Un plaisir de découvrir cette troupe, issue de l’académie nationale de médecine de Géorgie, dont les origines plongent dans une civilisation qui remonte à la plus haute antiquité et dans les souvenirs d’une région qui fût quarante fois détruite et jamais vaincue. |
||
INDE |
11/08/2023 De 21:00 |
ENSEMBLE FOLKLORIQUE « GURU » INDE Sur de nombreuses gravures représentant l’Inde, on retrouve un graphisme d’une grande finesse qui figure une allégorie : une plume de paon d’un bleu royal qui dessine à son extrémité l’œil de la sagesse. Tout le destin de l’Inde tient dans ce dessin finement calligraphié : l’œil de la sagesse et l’oiseau sacré de l’Inde dont la longévité, la clairvoyance, la lenteur impériale de sa démarche font de lui le fétiche sacré dont chaque plume est considérée comme un présage. Il est l’intermédiaire obligé entre les hommes et Dieu. La troupe vient de l’ouest de l’Inde et plus particulièrement de la région du Gujarat. C’est une des régions qui fut divisée au temps des maharadjahs en de nombreux états différents, dont chacun avait sa culture propre et des croyances très particulières, dans telle ou telle divinité. C’est aussi la région qui propose la plus grande diversité de danses folkloriques. Dans cette région de l’Inde, les mariages se déroulaient dans un incroyable déballage de richesses. La somptuosité des costumes, les bijoux étalés en colliers ou en rivières de diamants, la douceur des voiles de soie colorés d’un rouge inimitable, le déluge de couleurs sont le témoignage vivant d’un luxe devant lequel les Occidentaux restent éblouis. Le ballet fait revivre avec beaucoup de vérité ces cérémonies d’hier qui ne duraient pas moins de deux semaines. Comme les mariages, les fêtes de villages permettaient tout à la fois de prier le cobra, qui est l’animal mythique et d’implorer la pluie. C’était aussi l’occasion pour les jeunes filles d’exhiber leurs plus beaux atours et en particulier leurs innombrables colliers d’argent symboles de prospérité, qu’elles portent toujours aux poignets, aux chevilles, en diadèmes ou accrochés au nez, aux oreilles ou sur le front en gouttes de perles en signe de piété. La région a longtemps tenté les envahisseurs descendus des montagnes ou bien venus des déserts. De ces guerres, il reste le cortège des veuves en robes de soie vertes ou rouges qui composent d’admirables taches de couleurs dans les vastes cours des temples, où elles continuent à prier pour les cendres des guerriers défunts. Et puis il y a les admirables masques de porcelaine fine que les acteurs posent sur leur visage et qui les font ressembler à ces poupées articulées, accrochées aux inventaires des marchands. Ils interprètent ainsi l’une des danses les plus caractéristiques de cette région. Cet ensemble est dirigé par un des plus grands chorégraphes actuel de l’Inde. Il a ouvert des écoles dans le pays tout entier pour y enseigner son art subtil, qui est à la fois sacré et ludique et pour lequel il est essentiel de connaître la culture indienne et ses implications sacrées. Il nous les fera découvrir, à notre tour, dans un enchantement de gestes, de couleurs et de grâce. |
||
MARTINIQUE |
11/08/2023 De 21:00 |
ENSEMBLE FOLKLORIQUE « LES BALISIERS » MARTINIQUE – FRANCE La Martinique est une île de la Caraïbe française où pousse une végétation exotique et luxuriante qui lui vaut le surnom de l’Île aux fleurs. Elle est surplombée par la majestueuse montagne Pelée, imposant volcan, où se trouve la ville historique de Saint-Pierre, la Pompéi des Caraïbes. Le littoral compte des plages aux multiples teintes naturelles : au nord, le gris argenté du sable volcanique et au sud, le blanc irisé de la plage des Salines. La Martinique s’est aussi la générosité et la chaleur des habitants. La vie se déroule au son du zouk et au rythme du « bèlè ». Traditions et culture vibrantes et authentiques sont une richesse pour cette île. L’Ensemble folklorique « les Balisiers » de la Martinique, présidé par Madame Josélita FRANCISQUE, a été créé le 2 juin 1966. Il est composé de jeunes danseurs et musiciens dynamiques et motivés qui souhaitent perpétuer la tradition de l’île. Le Ballet met en scène des tableaux de la vie d'antan accompagnés de danses et musiques : valses, mazurka, taille haute, « bélè », polka, mais aussi meringué. Son spectacle témoigne des mélanges dont la Martinique est le théâtre. Par exemple, c’est au début du XXème siècle que la mazurka arrive en Martinique. Cette danse élégante séduit les officiers de l’armée française. Les orchestres antillais finissent par se l’approprier et lui apportent davantage de couleur. C’est alors que naît la mazurka créole, plus rythmée que la mazurka européenne. Ce fut de même pour le quadrille. Originaire d’Europe, c’est une danse de bal et de salon du XVIIème siècle. Elle est tout d’abord pratiquée dans le milieu bourgeois colonial, puis elle se répand dans les milieux plus ruraux. C’est alors qu’elle se métisse avec des rythmes d’origine africaine pour devenir la danse créole que l’on connaît aujourd’hui. Le quadrille fait partie du patrimoine de la Martinique et continue d’être transmis de génération en génération. Le spectacle est marqué par la biguine qui est à la fois la danse et la musique traditionnelle des Antilles. Elle apparaît en Martinique après l’abolition de l’esclavage, en 1848. Elle mélange le « bèlè » traditionnel à la polka et se décompose en trois styles différents : la biguine de rue, de bal et de salon. C’est une danse qui reste très vivante en Martinique. Enfin, autre richesse culturelle martiniquaise, le « bèlè ». Il regroupe danse, musique et chant. C’est le symbole de la volonté d’émancipation des esclaves. La danse « bèlè » se distingue par ses pas uniques. Au rythme des tambours, les danseurs doivent respecter la mesure. Au fil de la danse, ils peuvent adopter une gestuelle plus libre. Le répertoire « bèlè » illustre différents moments de la vie et l’histoire des Martiniquais : la lutte pour la liberté, les grandes fêtes, le travail, les rituels religieux. Le « bèlè » affiche une richesse musicale exceptionnelle dont l’Ensemble folklorique « les Balisiers » est le premier et le meilleur des ambassadeurs. |