Médecins

Si vous souhaitez exercer auprès d’une patientèle sympathique, avoir un VRAI rôle de médecin de famille et profiter d’une vie sereine à la campagne, alors la Lozère est le département qu’il vous faut ! Découvrez ci-dessous les aides financières dont vous pouvez bénéficier pour vous y installer ainsi que les spécificités de l’exercice médical dans le 48 (notre code INSEE ;-)).

C’est eux qui le disent le mieux !

Avant d’entrer dans les aspects pratiques et techniques d’une installation en Lozère, on tient à laisser la parole à nos médecins gé. Certains sont originaires de Lozère, d’autres y ont posé leurs plaques suite à un changement de vie. Certains débutent tout juste leurs carrières quand d’autres approchent d’une retraite bien méritée. Mais TOUS ont souhaité témoigner de leur expérience de travail et de vie, pour vous donner envie de les rejoindre ! Ce qu’ils apprécient en Lozère ? La diversité des modes d’exercices et des actes pratiqués, les maisons de santé flambant neuves, l’accessibilité des spécialistes et des partenaires institutionnels, la convivialité entre professionnels de santé, la gentillesse des patients ou encore le travail pluridisciplinaire. Sans oublier la qualité de vie, bien sûr, pour leurs conjoints, leurs enfants et eux-mêmes.

Pour voir les témoignages des Drs Benkemoun et Camilleri, « néo-Lozériens » installés respectivement au Collet-de-Dèze et au Malzieu-Ville, ça se passe ci-dessous. Et pour rencontrer les équipes des MSP lozériennes, médecins gé et autres professionnels de santé (infirmiers, kinés, orthophonistes…), rendez-vous sur cette page !

  • Bon à savoir

    La Lozère a une longue tradition médico-sociale, et compte ainsi une quarantaine d’établissements pour personnes en situation de handicap et une trentaine d’EHPAD. Nombreux sont les médecins libéraux à intervenir dans ces établissements, et certains y sont même salariés en complément de leur activité libérale.

Les aides financières et exonérations

Pour encourager l’installation de médecins en Lozère, et faciliter l’acquisition de l’équipement que cela implique, le Conseil départemental a voté une aide financière. Par ailleurs, tout notre département est classé en zone « France Ruralités Revitalisation », avec de vrais avantages à la clé. On vous dit tout ci-dessous !

L’aide à l’installation du Département

Vous êtes médecin, et vous vous installez pour la 1ère fois en Lozère en exercice libéral ? Alors cette aide est faite pour vous ! D’un montant maximal de 7 500€, elle pourra couvrir jusqu’à 80 % du montant des dépenses engagées pour l’acquisition du matériel nécessaire à votre pratique médicale (hors équipement informatique). Elle vous sera versée, sous production des justificatifs appropriés, et à condition d’exercer a minima pendant 5 ans en Lozère, à raison de 3 jours hebdomadaires… ou plus 🙂 Vous devrez également vous inscrire dans un exercice coordonné et participer à la permanence des soins ambulatoires. À noter que si vous optez pour une installation libérale après une période de 3 ans maximum d’exercice salarié de la médecine sur le territoire lozérien, vous serez aussi éligible à cette aide.

Les exonérations fiscales et de cotisations sociales

C’est facile : TOUT le département de la Lozère est classé en zone « France Ruralités Revitalisation » – FRR (dispositif prenant le relais de la Zone de Revitalisation Rurale – ZRR). Où que vous décidiez de vous installer, des ruelles pavées de Mende, la « capitale », à la bourgade de Meyrueis, au pied de l’Aigoual, en passant par Nasbinals, carrefour de l’Aubrac, vous pourrez donc bénéficier, sous conditions, d’un régime d’exonérations fiscales et de cotisations sociales. Pour connaître lesdites conditions et le détail des exonérations, le plus simple, c’est de nous passer un petit coup de fil au 06 79 18 60 43 ou de nous envoyer un email à prodesante@lozere.fr. Vous pouvez aussi aller faire un tour sur cette page, où vous trouverez par la même occasion des infos sur les autres aides à l’installation auxquelles vous pouvez prétendre : CAIM et Zone Montagne…

Être médecin en Lozère, c’est aussi ça !

En fonction de vos appétences, de vos valeurs, de vos souhaits, vous trouverez en Lozère différents dispositifs dans lesquels vous impliquer. On vous en présente 3 ici : la PDSA, le MCS et le MSU ! De quoi donner une coloration singulière à votre exercice médical, mais aussi rencontrer d’autres praticiens ou futurs praticiens.

La Permanence Des Soins Ambulatoires (PDSA)

Parce que les petits bobos ne prennent pas de congés, la permanence des soins ambulatoires permet d’apporter une réponse aux besoins médicaux de la population, en dehors des horaires habituels d’ouverture des cabinets (soit la nuit, les samedis après-midi, les dimanches et les jours fériés) – tout en limitant l’engorgement du service des urgences de l’Hôpital Lozère sur ces mêmes créneaux. La PDSA compte 12 secteurs en Lozère, avec un numéro unique dédié : le 0 810 604 608. La régulation médicale est assurée par le SAMU, tandis que la coordination du dispositif est gérée par l’ALUMPS. En Lozère comme ailleurs, la PDSA s’effectue sur la base du volontariat (mais constitue un critère d’obtention de certaines aides), et est accessible aux médecins libéraux, salariés et remplaçants.

Le Médecin Correspondant SAMU (MCS)

Si vous avez jusqu’ici exercé, remplacé ou « stagié » (effectué des stages, quoi !) en zone urbaine, voilà peut-être un dispositif dont vous n’êtes pas familier. Et pour cause, les Médecins Correspondant SAMU sont une spécificité du milieu rural, intervenant dans des zones situées à plus de 30 minutes d’une base de SMUR. L’objectif ? Apporter les premiers soins urgents, et ainsi augmenter grandement les chances de survie des patients. Pour pouvoir assurer cette médecine d’urgence préhospitalière, les médecins volontaires sont spécifiquement formés et équipés. En Lozère, le dispositif est coordonné par l’ALUMPS, et près d’1 médecin gé sur 2 est MCS. À noter qu’il n’y a pas d’astreinte MCS rémunérée et organisée dans notre département, contrairement à ce qui peut exister sur d’autres territoires.

Le Médecin de Stage des Universités (MSU)

Bon là, pour le coup, des MSU, y en a partout ! Mais être Médecin de Stage des Universités en Lozère, c’est un engagement peut-être un peu plus fort qu’ailleurs. Car certes, cela permet de partager son expérience à des étudiants en médecine et ainsi de se constituer un « vivier » de futurs collaborateurs / remplaçants / successeurs. Mais c’est aussi contribuer à la promotion de l’exercice médical en milieu rural, loin des gros centres urbains… et des facs ! Pour accueillir des externes et/ou internes, les médecins gé volontaires doivent suivre une formation à la pédagogie et effectuer une demande d’agrément auprès de l’ARS sur avis de l’Ordre. L’agrément est valable 5 ans et des honoraires mensuels compris entre 300 et 600€ sont versés aux maîtres de stage. En Lozère, la majorité de nos stagiaires proviennent de la Fac de Montpellier.

Un accompagnement per-so-nna-li-sé

Tout ceci vous a donné envie d’exercer et vivre en Lozère, mais… vous avez encore des dizaines de questions et quelques motifs d’hésitation ? Vous vous interrogez sur les aides auxquelles vous pouvez prétendre, sur les opportunités pros pour votre conjoint (ben oui, il faut bien qu’il/elle s’épanouisse aussi !), sur la disponibilité des écoles, crèches et loisirs pour vos bambins, sur le logement, sur le climat, sur …………….. (on vous laisse compléter la liste) ? C’est bien normal ! S’installer dans un nouveau département n’est jamais anodin, et c’est pour cela que nous sommes là ! Contactez Pauline et Valérie, nos référentes « Démographie médicale » (06 79 18 60 43 – prodesante@lozere.fr), et bénéficiez d’un accompagnement 100% personnalisé dans tous les aspects de votre installation. À bientôt !

C’en est terminé pour cette page, enfin presque, car vous vous demandez peut-être quelles sont, très concrètement, les opportunités d’installation en Lozère. Eh bien, vous retrouverez les offres d’exercice libéral et salarié, mais aussi de remplacements, sur cette page. Voilà, cette fois-ci c’est vraiment la fin. À moins que cela ne soit le début ?