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Clap de fin sur le Studio : les professionnels saluent le travail de Lozère Développement.

Développement territorial - Innovation

Publié le 23/10/2018

Le 18 septembre 2018, Le Studio  a livré ses conclusions.  Après six mois de stage à Lozère Développement, les trois étudiantes en MASTER II  ont présenté des perspectives de développement pour le territoire dans trois domaines : le numérique, les ressources végétales et le bien-être.

Les représentants des membres de Lozère Développement (Département et Chambres consulaires) étaient accompagnés de professionnels des filières concernées pour échanger sur les orientations proposées par l’équipe de l’agence d’attractivité, d’accueil et d’innovation territoriale de la Lozère. L’agence régionale de développement économique était également associée à ce travail

Les stages se sont déroulés entre les mois d’avril et septembre 2018, sur une période de 6 mois. L’objectif était d’explorer des axes de développement stratégiques pour la Lozère, à un horizon de 5 à 10 ans.

Des enseignements nombreux

Sur le plan méthodologique, les modalités d’organisation simultanée des trois stages, adossés à trois comités de suivi composés de professionnels, ont été très efficace. Une partie du travail de diagnostic et de terrain a pu être mutualisée. Dirigeants d’entreprise et acteurs institutionnels ont ainsi maintenu leur implication tout au long de l’opération.

Lors des cinq réunions des comités de suivi, plus de cinquante de professionnels se sont mobilisés. La production du Studio s’est trouvée facilitée par des mises en relation préparées avec les parties prenantes dans l’environnement des différents sujets.

Sur chaque thématique abordée par le Studio, les objectifs ont été atteints.

  • Les perspectives d’avenir ont été décrites. Différents prolongements ont été présentés et devront être hiérarchisés.
  • Les acteurs se sont rencontrés et fédérés. Des dynamiques collectives s’engagent.
  • Les enjeux d’attractivité et les potentiels d’emploi ont été identifiés.

Pour Olivier Dalle, dirigeant de l’entreprise Environnement Massif Central et représentant de la CCI «  Ces pistes de travail sont pertinentes, il ne faut plus douter et ne pas perdre de temps. Pour la suite, le travail de Lozère Développement et des partenaires est d’engager ces projets rapidement. Ils répondent clairement aux besoins des professionnels du territoire : besoin de recrutement, besoin de visibilité et besoin de services numériques de proximité ».

Thomas CAMPONOVA, Secrétaire Général de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, a salué la qualité du travail des trois étudiantes : “Il semble évident qu’il est dans l’intérêt de l’économie locale Lozérienne de prolonger le travail engagé par les stagiaires. Ces thématiques impliquent directement ou indirectement les ressortissants de la CMA 48 et il parait nécessaire que nous soutenions toute action ou poursuite de ces travaux.”

> Les usages du Très Haut Débit : quels nouveaux métiers pour les territoires ruraux ?

Edera Ceruolo, diplômée de l’IAE de Clermont Ferrand, était accompagnée par les entreprises Numncoop (collectif de développeurs logiciel et web) et Fusyon (intelligence artificielle) pour présenter ses avancées

Le plan d’actions proposé est articulé en trois parties.

  • La création d’un campus étudiant dématérialisé : expérimentation visant à créer du lien entre les formations aux usages du numérique en Lozère et leur assurer une visibilité plus forte en s’appuyant sur une stratégie digitale et événementielle.
  • La mise en place d’un salon du numérique à rayonnement national et ouvert au grand public. En s’appuyant sur la dynamique identifiée dans le domaine du gaming (jeu), cet événement proposera des parcours adaptés aux enjeux du numérique en milieu rural (usages professionnels, étudiants, grand public).
  • L’étude de faisabilité d’un Datacenter en Lozère.

> L’économie du  bien-être : entre marketing et stratégie d’entreprise

Ségolène Rabier également diplômée en économie des territoires à l’IAE, a présenté le projet de Cluster « bien vivre » accompagnée par Catherine Degoui (La maison du bien-être) et Patrice Leydier (L’instant Lozère), deux des professionnels particulièrement impliqués dans le groupe de travail.

En s’appuyant sur un travail de définition partagée de la notion de bien-être et sur une enquête d’envergure départementale, Ségolène Rabier a démontré l’intérêt d’une structuration des professionnels autour d’un Cluster.

  • Délimitation du périmètre et présentation des attentes des professionnels
  • Etude des formes de cluster et analyse de viabilité
  • Préconisations opérationnelles et construction d’un positionnement thématique.

Pour Thomas Itier, chargé de mission à Lozère Développement et responsable du Stage : «  Ségolène nous livre une boite à outil complète et opérationnelle pour accompagner un collectif d’entreprises du territoire dans la démarche de création d’un Cluster. Travailler sur le bien-être n’était pas évident car cette notion est très personnelle et peut concerner de nombreux métiers (prestations de services, alimentation, hôtellerie,…). Mais grâce au studio et au travail du comité, nous avons trouvé l’angle fédérateur autour du slogan « Vivre l’essentiel naturellement ».

> Les débouchés de la filière PPAM (Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales)

Soutenu par les membres de son groupe de travail et en particulier par les entreprises Essenciagua, Crodarom et SADEV,, ainsi que par Denis PIT de la Chambre d’agriculture, Aloïs Saint-Jean, élève ingénieure en Agronomie, a organisé son stage autour des axes suivants.

  • Un panorama des acteurs de la filière PPAM en Lozère
  • L’identification du potentiel de production, des ressources locales en lien avec les débouchés
  • La proposition des formes de contractualisation possibles entre producteurs et entreprises
  • Les organisations et outils qui pourraient être mis en place entre les acteurs lozériens

Pour Aloïs, « Tout l’enjeu est de mettre en relation l’ensemble des acteurs de la filière, afin de produire de l’interconnaissance et de leur permettre de gagner en visibilité. A partir des enquêtes terrain et des comités de pilotage, j’ai pu proposer des modèles d’organisation à mettre en place pour structurer la filière PPAM en Lozère. »